Nom Prénom : BANIERE Sandra

Fonction :  Certifiée de Lettres modernes

Lieu : Collège Raymond Sirot - Gueux

Type : Livre

Genre : Roman

Date de publication : octobre 2023

Pages : 235 pages

Editeur : Les Mots qui portent

Résumé : 

Eva, la quarantaine, apprend qu’elle est enceinte d’un amant de passage. Tout se bouscule lorsqu’elle doit se rendre dans le sud de la France, dans les Pyrénées orientales, pour l’enterrement de sa Mamie Pha, avec une lourde promesse à tenir. Elle va alors découvrir la femme qu’a été sa grand-mère, lorsqu’elle s’est éprise d’un immigré espagnol. Son histoire, en écho à la sienne, révélera bien des surprises et suscitera de nombreuses interrogations.
Le lecteur navigue entre deux époques, celle d’Eva, de nos jours, et celle de sa grand-mère Josépha, dans les années 50. Le roman questionne l’évolution des droits des femmes, le regard que la société porte sur la quête de liberté et la maternité.

Prix littéraire pour ce livre : Prix Lire en Soissonnais – 12 octobre 2024

Ce qui m’inspire :

Ce roman a été inspiré par une histoire vraie, que l’on m’a racontée après la publication de mon premier roman et qui m’a beaucoup touchée : celle d’une femme, qui aurait pu être celle de toute autre femme de l’époque de Josépha, n’ayant jamais révélé à son fils l’identité de son père. Après son décès, les langues se sont déliées et c’est ainsi que la famille a eu accès aux révélations tant attendues. J’ai trouvé que cette histoire était à la fois romanesque et authentique, qu’elle méritait d’être exploitée pour rendre compte de la réalité de cette période.

Les romans réalistes du XIXème siècle, par la précision avec laquelle des auteurs tels que Balzac, Stendhal ou Flaubert, dépeignent la société de leur temps, fouillent la psychologie des personnages, sont les romans que j’admire le plus. Ce sont eux qui m’ont donné l’envie de m’attacher à décrypter les relations humaines, à amener le lecteur à réfléchir sur des sujets qui ont encore besoin d’être mis en lumière. Parmi ces sujets, la condition des femmes est celui qui m’anime particulièrement, parce que « Rien n’est terminé ».